BLOG du sport

Il parait que samedi, c'était la journée de la femme. Dommage que l'on soit obligé de leur consacrer une journée dans l'année. Les habitués de ce blog connaissent mon attachement pour la pratique sportive féminine. Pas toujours évident pour une femme de s'imposer dans ce milieu à forte domination masculine. Au niveau médiatique, pas évident non plus pour une femme d'obtenir une reconnaissance à la hauteur de la performance et non en fonction de ses atouts physiques. Malheureusement, dans notre société où le paraître prime souvent sur l'être, dans la notion de sport féminin, prédomine encore l'aspect féminin.

Une jolie fille avec de bons résultats aura plus de chances d'attirer les médias qu'une fille ayant des très bons résultats mais un peu moins "féminine". C'est évidemment regrettable, injuste et tout ce que vous voudrez mais c'est comme ça. Il n'y a qu'à voir les stats de connexion sur certains album-photos dédié aux jolies sportives pour se rendre compte que la dimension esthétique de la sportive constitue une part importante de son impact sur le public du sport, essentiellement masculin.

Si le beach-volley féminin attire davantage les sponsors que le beach-vollay masculin, les courtes tenues de ces dames n'y sont bien évidemment pas pour rien (je vous ai évité la photo du postérieur de ces dames, souvent utilisée comme support de promotion de la discipline). L'augmentation de la notoriété du tennis féminin est aussi accompagné de la présence sur le circuit de nombreuses demoiselles ayant délibérément accepté de jouer la touche "sexy" et de se prêter à ce jeu. Je sais bien que vous pensez tout de suite à Kournikova, mais il serait à son sujet injuste de ne la considérer que comme une bimbo...
La demoiselle a quand même été dans le top 10 planétaire ce qui n'est pas rien. La poupée russe savait quand même taper la baballe...

Mais la médiatisation n'est évidemment pas le but essentiel. Le plus important reste que les femmes puissent pratiquer le sport dans les mêmes conditions que les hommes, et cela quelle que soit la discipline, y compris celles à forte connotation masculine. Loin des préjugés, épargnées par les réflexions sexistes complètement nases qui me font hurler (non messieurs, vos remarques à deux balles ne sont pas drôles),
avec les mêmes investissements, les mêmes avantages matériels, les mêmes conditions d'entraînement, les mêmes grilles de prix.

Sachez par ailleurs que Jean-Max Berrou a remporté samedi à Mexico, sa première manche de Coupe du monde de pentathlon moderne.
Grâce notamment au meilleur temps à pied, au deuxième chrono pour les 200m de natation (2'03''), à un sans faute en équitation (tir et escrime moyens), le Français a réussi une sacrée perf'. On savait qu'Amélie Cazé, notre championne du monde, serait une belle chance de médaille pour les Jeux olympiques dans six mois... Et si les garçons tenaient également avec Berrou de quoi aller lorgner vers le podium...

Un petit tour d'horizon de mes traditionnelles boutiques. En combiné nordique, la fin de saison est difficile pour Jason Lamy-Chappuis. Relégué relativement loin dimanche, il ne conservera pas son petit globe de cristal du sprint. Mais il est tout jeune et je prends les paris qu'on n'a pas fini d'en entendre parler. Toujours dans la neige, à saluer la très belle septième place de David Lazzaroni dans le concours de saut à skis d'Oslo. Après plusieurs années de disette totale, la discipline semble commencer à se réveiller en France avec Lazzaroni mais aussi Emmanuel Chedal. Un réveil sans doute dû en grande partie par la présence d'un coach finlandais à la tête des bleus.
En biathlon, le Norvégien Ole-Einar Björndalen s'est quant à lui adjugé une nouvelle Coupe du monde générale tandis que Sandrine Bailly devra se battre jusqu'au bout de la saison (le week-end prochain) pour remporter elle aussi le gros Globe de cristal puisque la bombe allemande Neuner est revenue à égalité au classement général. Et pour finir avec le ski, chapeau à Ophélie David qui remporte sa cinquième Coupe du monde en ski-cross, discipline très spectaculaire et désormais olympique.

Tiens, ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de roller hockey. Après 14 journées, c'est toujours Rethel (au cas où, je précise que Rethel est une ville des Ardennes) qui domine le championnat, six points devant Anglet. Viennent ensuite Grenoble, Angers et les Ecureuils d'Amiens

Le cyclisme a-t-il un présent ?


Depuis quelques années, le cyclisme devient n’importe quoi. Entre les affaires de dopage, toutes plus hypocrites les unes que les autres, et les chamailleries entre les différentes instances, voulant chacune être celle du renouveau cycliste, mais accélérant sa chute à cause de ces puériles querelles de pouvoirs, l’anarchie règne dans le peloton. Un sport où les participants peuvent être évincés au dernier moment d’une compétition, voire pendant, où la hiérarchie n’est même plus respectée, mais qui pourtant au départ est le théâtre de tant d’exploits et d’exemples de sportivité...





Ce n’est pas une nouveauté, le cyclisme va mal. Gangrené par le dopage diront certains, ce fléau que seuls les plus avides de succès et dénués de talents adoptent. Heureusement, la fierté nationale est préservée:
depuis l’affaire Festina en 1998, plus aucun français n’a été retrouvé dans les mailles du filet. J’ai beau repoussé au maximum les pensées négatives qui me viennent, l’aigri que je suis sent beaucoup trop d’hypocrisie dans ces phrases pour les prendre au sérieux. Je vais sans doute me faire lapider, mais tant pis, je me lance: tous les cyclistes professionnels sont dopés.
Tous, sans exception. Grands,petits, américains, français, tous. Il y a tant d’affaires de dopage dans le milieu amateur que le cyclisme professionnel, plus exigeant au niveau des performances, l’est forcément entièrement.
Et alors? Si tous sont dopés, les meilleurs sont bel et bien les meilleurs, seulement, ils seraient moins rapides si ils tournaient «à l’eau claire». Enfin, les meilleurs le seraient, si on ne les excluait pas pour une éthique
hypocrite qui supprime les gros morceaux pour garder tout le reste. Cette chasse aux sorcières a pris de plus en plus d’ampleur, à tel point qu’aujourd’hui, vainqueur est synonyme de dopé.
Cette saison, tous les prétendants aux plus grandes courses en ont été écartés. L’affaire Puerto n’a pas encore fini de pourrir le cyclisme.

Basso, Ullrich, Vinokourov, Lindis... On ne compte plus les grands coureurs écartés du peloton pour que ce dernier soit préservé. Résultat, qui peut dire qui sera au départ du Tour le 5 Juillet? Et avec quel statut? Ces questions, même les dirigeants du cyclisme ne peuvent y répondre. Pire, ils ne s’y intéressent pas. Les grands Tours, l’ASO, l’UCI... toutes les instances se querellent pour avoir le pouvoir de décision. Des équipes sont sacrifiées dans cette lutte inutile et stupide. Ainsi, Astana n’est pas retenue pour participer au Giro et aux courses de l’ASO, officiellement pour des raisons «évidentes de risques de dopage».
En réalité, c’est juste une tentative d’intimidation de l’UCI: «Nous avons le pouvoir de ne pas sélectionner une équipe que vous voulez nous forcer de reconnaître.» Je ne dis pas que l’un ou l’autre des partis a raisons. Simplement, cela nuit gravement au cyclisme. Pour autant, le cyclisme est t-il perdu d’avance? J’ai la faiblesse et la naïveté de croire que non. Car, en parallèle de ce tableau sombre, je trouve ce sport magnifique.
Quand je pense au cyclisme, ce n’est pas la dernière affaire de dopage qui me vient à l’esprit. C’est le Tour 2004, quand Thomas Voeckler empoche le maillot jaune, après une fantastique échappée. C’est son visage
rayonnant et trempé de sueurs quelques jours plus tard, lorsqu’il arrive dans les temps pour le conserver encore un jour. C’est son sourire malgré la souffrance que lui provoque l’énorme effort qu’il est en train de faire. C’est Jan Ullrich qui attend Lance Armstrong en 2003 après une chute de l’américain pour s’expliquer dans un duel loyal et sportif. C’est Jens Voigt en 2006 sur le Giro qui, échappé en compagnie de Garate pour faire son boulot de gregario de Basso et ne prenant aucun relais, lui laisse la victoire d’étape alors que, plus frais, il pouvait le battre sans problèmes au sprint. C’est ça que j’aime dans ce sport. Et ça, aucun hypocrite ne pourra me l’enlever.

C’est notre correspondant de "l’équipe" ce looping !

Par dessus le Kenya, la Rift Valley et les étoiles filantes...


Le Kenya a beaucoup donné à la course à pied. Qui ne connaît pas le plateau de la Rift Valley, où naissent chaque année de futures stars de l’athlétisme mondiale! Malheureusement, le pays est touché actuellement par une crise politique "virulente"! Selon les experts, cela va engendrer une crise économique qui risque de faire très mal au peuple kenyan pendant plusieurs années!

Espérons qu’ils se trompent et que cette magnifique partie de l’Afrique réussisse à se relever et puisse résoudre ces problèmes, comme je le souhaite à tout le peuple africain, de tout mon coeur. L’Afrique, berceau de la civilisation, constitue sans doute une grande partie de l’avenir du monde. Ceci dit, comme je m’intéresse à la course à pied, je ne peux oublier, en particulier, les exploits de deux étoiles filantes, que je vais vous raconter, mes cher(e)s ami(e)s, dans le texte suivant.





LE CHEF-D’OEUVRE DE DANIEL KOMEN
Que la gloire est éphémère! Qui parle encore de Daniel Komen! Le grand prodige Kenyan du 3000 et 5000m.

Si dans votre carrière d’athlète vous avez laissé des records du monde, de temps en temps , on parlera de
vous, surtout lorsqu’un autre athlète s’attaque à votre record! En 2003, un journaliste de L’Equipe magazine demanda à Gebré pourquoi ce dernier ne se consacre pas à cent pour cent au marathon comme il l’avait annoncé. Le Négus ethiopien répondit que s’il le faisait, et qu’il quitte la piste, on parlerait moins de lui, et qu’on finirait par l’oublier! Le grand Hailé a compris la loi du sport...c’est comme ça!

Vous savez, les athlètes le savent très bien; dès que leur carrière s’achève, ils sont oubliés. Malgré les performances, les titres, la grande médiatisation pendant la carrière....tout ça s’oublie au fur et à mesure que les années passent! A l’approche de fin de carrière, l’athlète commence à sentir cette angoisse de l’oubli....C’est pénible; on passe d’une dimension à l’autre!
Edwards Jonathan, aux mondiaux de Paris, versa des larmes et dit:" Non, non, croyez moi , je ne suis pas triste....C’est l’émotion....J’ai eu de la chance d’avoir une aussi grande carrière!" Mais Edwards le sait très
bien.... Malgré les records, les titres, la joie qu’il a eu et qu’il a donné; on va finir par l’oublier et médiatiser son successeur... Et ainsi de suite!
Alors le Kenyan a laissé sa trace dans la fabuleuse histoire de la course à pied! Que ce soit en salle (7’24"90) ou en plein air (7’20"67), Le grand Daniel a placé la barre très haute!
Enorme prodige que ce garçon, véritable génie du 3000m-5000m! Il a été ce que j’appelerai " Un miler vers le haut" par excellence! Il était léger sur la piste. On dirait "porté par le vent"! Il avait cette manière d’être systématiquement viveroletant, volant, presque glissant sur un coussin d’air qui serait dissimulé dans le tartan!
Son rythme de course soutenu en permanence est d’une constance remarquable.

Sa foulée effleurant la piste lui permettait de gagner beaucoup d’energie par rapport aux autres, même à des rythmes très élevés. D’égal à égal avec Gebré sur le 5000m, Daniel dépassait Hailé sur le 3000m. En 1997, il courra le 1500m en 3’29" 45 et le mile en 3’ 46", sans même faire de "préparation spéciale pour cela"! De l’autre côté de la Rift valley, le grand Hailé, au meilleur de son niveau et au printemps de son âge n’a pu faire mieux que 7’25".
En 1999. El Guerrouj s’attaqua à ce record; il échoua à presque deux secondes et demi (7’23"09). Après la course, il a fallu que quelqu’un aille le soutenir pour qu’il ne tombe pas! Le marocain n’a plus réessayé!!! Il sait alors que Komen les dépassait tous sur cette distance qu’est le 3000m. En effet, pour battre ce record, il ne suffit pas d’avoir une bonne pointe de vitesse; il faut pouvoir soutenir un rythme très élévé du début à la fin ( il faut aligner deux 1500 m en 3’39" 50 chacun!). La plus grande difficulté ce sont les derniers 1000m, car l’athlète doit être concentré au maximum, et pouvoir faire le train lui-même, et ne pas perdre les secondes qu’il a gagné grâce aux lièvres. Daniel Komen ne possédait pas une grande pointe de vitesse, mais il avait cette belle et légère "foulée volante" qui lui permettait d’être moins atteint que les autres lorsqu’on aborde les
derniers 1000m. Bref un "spécialiste par excellence des 3000m très rapides". En 1997 à Athènes, lorsqu’il a été sacré champion du monde du 5000m, à 1500m de l’arrivée, il est parti tout seul en tête et au dernier virage, il pouvait même se permettre de finir en marchant! Un grand hommage donc à ce génie de la course à pied.

Un hommage à Lazare Ponticelli, le dernier des poilus, disparu mercredi à 110 ans. Juste pour rappeler et surtout ne jamais oublier qu'en d'autres temps, beaucoup ont défendu la France ailleurs que sur des terrains de sport...

Pour rappel, la guerre 14-18, l'un des conflits les plus meurtriers de l'Histoire, fit 10 millions de morts dont 1,4 millions dans le camp français... A côté de tout ça, le sport est si dérisoire..

Eh bien voilà. Pas un seul club français ne disputera les quarts de finale de la Coupe d'Europe qu'elle soit estampillée Ligue des champions ou Coupe de l'UEFA.

La France est fanny (pas bon pour nos ventes tout ça...). Et on ne peut pas parler "d'accident" sachant que ça fait quand même cinq fois en huit ans que cela se produit...

Est-ce vraiment une surprise quand on regarde l'affligeant "spectacle" proposé chaque week-end par notre Ligue 1 toute pourrie. Aujourd'hui, la France du football de club est à peine au même niveau que des Championnats turcs ou grecs et surtout à des années-lumière des quatre gros championnats que sont la Bundesliga, la Premier League, le Calcio et la Liga. Et on aura beau me dire que le 14e de la Ligue 1 vaut largement le 14e des autres championnats, c'est peut-être vrai mais désolé, je m'en fous du 14e...

Ce qui est marquant quand on regarde les clubs présents pour ces quarts de finale, c'est le fossé qui se crée aujourd'hui entre les équipes nationales et les clubs. L'Angleterre a quatre représentants en Ligue des champions mais n'est pas qualifiée pour le prochain Euro. Arsenal, vainqueur au Milan AC n'a pratiquement pas un joueur anglais dans son effectif. La France, finaliste de la dernière Coupe du monde avec des joueurs dans tous les plus grands clubs du monde, est nulle en Coupe d'Europe. L'arrêt Bosman, les droits télés, les systèmes de fiscalité, les DNCG sont autant de facteurs qui peuvent expliquer ces phénomènes bien complexes. Ce qui est énervant tout de même c'est d'entendre les joueurs entraîneurs et dirigeants français répéter à l'envi que "l'objectif c'est l'Europe" et qu'une fois qualifiés, certains, comme Bordeaux par exemple ou avant eux Rennes, Toulouse, Sochaux, Lens incapables de sortir de poules pourtant sans foudres de guerre, la balancent en arguant cette fois que la priorité, c'est le Championnat. Faudrait savoir... Mais bon, la Ligue des champions avec ou sans club français continuera de nous régaler au printemps. Tant pis pour Lyon, tant pis pour Marseille et tant pis pour le foot français... On fera sans eux... Les absents ont toujours tort

2008 en cyclisme, perspectives d’une saison qui s’annonce grande
Si les dernières saisons ont été gâchées par le dopage, la suspicion, des coureurs trop forts, 2008 promet d’être une grande année, du point de vue sportif.

L’équipe Astana, comprenant de nombreux coureurs de l’ancienne équipe de Lance Armstrong, Discovery Channel, et notamment Contador, Leipheimer (1er et 2ème du dernier Tour de France), ainsi que Johan Bruyneel, son nouveau manager général, ne fera pratiquement pas de grandes courses cette saison: elle a été "exclue" de Paris-Nice, du Giro ainsi que du Tour, en attendant la même annonce de la plupart des organisateurs des autres courses. Cette équipe, sur qui la suspicion était très forte ne sera pas présente sportivement cette saison.

Sur le plan sportif, cette saison pourrait voir l’avènement d’Andy Schleck, 2ème du Giro l’an dernier qui a décidé de participer seulement au Giro et à la Vuelta, mais pas au Tour (qu’il fera en 2009). Cunego pourrait revenir au plus haut niveau, lui qui a décidé de courir les 3 grands tours. Il a fini la dernière saison très fort en remportant le Tour de Lombardie et se positionne donc en favori pour certaines classiques. Evans devrait lui aussi confirmer et il sera LE favori du Tour avec l’éviction de Contador.

Dans les classiques plates comme Milan-San-Remo ou Paris-Tours, les sprinteurs devraient être à la fête, notamment Petacchi, Freire, Zabel, Boonen... Dans les classiques vallonnées comme la Flèche Wallonne ou Liège-Bastone-Liège, Rebellin, Bettini, Schumacher, Cunego, Schleck, Valverde devraient être dans les tout premiers. Dans les classiques pavées, Cancellara, Boonen, Flecha, Hoste, Ballan, O’Grady, qui se préparent spécifiquement, devraient tirer leur épingle du jeu. Enfin, dans les grands tours, les favoris seront Evans, Menchov,Sastre, Cunego, Soler...

Côté français, Moreau sera dans les têtes d’affiche ainsi que Chavanel, Casar, Goubert, Calzati, Moncoutié. Chez les jeunes, Feillu et Di Grégorio devraient confirmer et on pourrait voir l’ émergence de nouveaux espoirs tels Jérôme Coppel ou alors Blaise Sonnery, prometteur grimpeur de l’équipe AG2R.

Espérons que cette saison sera belle avec des défaillances, de belles victoires... En attendant, souhaitons une bonne saison aux coureurs!!!

Une nouvelle fois, des triathlètes ont été victimes d'un accident mortel lors d'une sortie vélo. Kristy Gough est décédée le 9 mars dernier à Cupertino (Californie), près de San Francisco, ainsi que Matt Peterson. Ils ont été renversés par... un shérif.

L'homme de loi s'est a priori endormi au volant et a traversé la route pour venir percuter de plein fouet le groupe de cyclistes. Christopher Knapp, 20 ans, qui roulait également, est sain et sauf. Ses deux compagnons de route sont morts sur le coup. Matt Peterson, 29 ans, avait notamment participé à l'Ironman de Lake Placid.

Quant à Kristy Gough, elle courait en pro depuis 2005. Son plus grand fait d'armes a été une 3e place à l'Ironman de Grande-Bretagne en 2006. Auparavant, elle avait remporté sa catégorie d'âge à Hawaii en 2004. En 2001, elle avait également gagné chez les 18 – 24 ans lors de l'Ironman de Californie (2001). Elle avait décidé de donner un nouveau tournant à sa carrière, s'orientant davantage vers le cyclisme. Elle espérait participer un jour au championnat du monde et aux Jeux Olympique. Elle avait 30 ans.

Alain Bernard: des records et des questions





Obligé bien entendu de revenir sur les records à répétition d'Alain Bernard.
Quoi en penser ? Franchement et sincèrement, je n'en sais rien. Seule certitude, s'il n'était pas français, on émettrait à coup sûr de sérieux doutes devant une telle progression (petit rappel élémentaire quel que soit le sport : contrairement au champion étranger qui est fainéant, ne s'entraîne pas et ne gagne que parce qu'il se
dope, le champion français est clean, ne doit ses résultats qu'à un dur travail ou à un déclic qui lui a fait changer sa vision du sport).
La vision de sa musculature à l'arrivée des courses pourrait aussi apparaître suspicieuse. Mais bon, 88kg pour 1,96 m, ce n'est pas non plus énorme et Bernard pourrait même passer pour un gringalet à côté de certains rugbymen... Dopé, pas dopé, aucune idée. L'Italien Magnini a beau jeu de porter des accusations sur le Français (si l'italien(ne) était fiable, ça se saurait de toute façon...).
Mais tant que les pipis ne révèlent rien d'interdit, on va se contenter de dire bravo et de mettre en avant tout le travail accompli par le nageur et son entraîneur que ce soit dans la salle de muscu ou dans les bassins, à la recherche du moindre détail susceptible d'améliorer sa technique et donc son efficacité. Mais sans pouvoir non plus dissiper complètement un petit doute au fond de la tête... Malheureusement, l'exploit sportif est aujourd'hui devenu suspect.

Et
puis bien sûr, il y a cette fameuse combinaison. J'en ai déjà parlé il y a quelques semaines. Si comme beaucoup l'affirment, cette combi Speedo améliore la flottabilité, ça change évidemment beaucoup de choses. Bernard a beau parler d'effet placebo et plaisanter en affirmant qu'il aurait battu le record en pyjama, il semblerait bien
quand même qu'il y a un truc bizarre.

D'une façon plus générale, j'ai quand même un peu de mal à saisir les subtilités de la natation.
On a quand même l'impression que dès que les mecs se mettent à la flotte, les records du monde tombent. Est-ce très sérieux ? Ok, contrairement à l'athlétisme par exemple où la répétition des meetings peut parfois être un frein à la performance, les nageurs n'ont que peu d'échéances dans la saison et peuvent donc davantage cibler leurs "pics de forme". Ok, l'amélioration des bassins avec des lignes d'eau mieux équipées pour éviter les remous par exemple, peut aussi contribuer à la chasse aux records... Mais quand même... ça fait beaucoup. Et le "pire" (ou le meilleur), c'est que ce n'est pas fini... Un mec comme Bernard par exemple, en théorie, n'était pas préparé pour ces Championnats d'Europe. Son pic de forme est programmé fin avril à Dunkerque pour les Championnats de France où il jouera sa qualif pour les Jeux... A ce sujet, j'ai hâte de
voir la réaction de Manaudou. La Ritale, après avoir déjà récupéré son ex, vient de lui piquer son record du monde du 400... La "gamine" va sans doute vite vouloir remettre les choses au point...

PSG en Ligue 2... de la fiction à la réalité ?





Bon,
je crois qu'il y a vraiment un problème avec les nouvelles combinaisons de natation. Après la semaine folle d'Alain Bernard, les Australiens font à leur tour tout péter pendant leurs sélections... Le record du 100m féminin a perdu près d'une demi-seconde ce jeudi... Et toujours avec la combi Speedo... Du côté du Canada, la fédération a décidé d'interdire la combi pour ses prochains championnats... Quelque chose me dit qu'on n'a pas fini d'en entendre parler de tout ça (débat ouvert dans les commentaires de la news précédente)... Vive le retour au bon vieux maillot de bain !

Un mot pour saluer le public du Stade de France qui s'est pour une fois illustré de façon positive en se levant pour ovationner David Beckham à sa sortie du terrain. Un bel hommage largement mérité pour un des principaux acteurs de ces dernières années, trop souvent réduit à l'image d'un produit marketing. Beckham a aussi été un grand joueur. Et le public français l'a salué pour ça. La plus belle standing ovation de ces dernières années reste néanmoins celle offerte par le public d'Old Trafford à Ronaldo lors d'un Manchester - Real Madrid où le Brésilien avait marqué 3 buts. On n'était pas à cette occasion dans un hommage pour "l'ensemble de son oeuvre" comme ce fut sans doute un peu le cas mercredi au SDF, mais simplement dans le témoignage d'un profond respect d'amateurs de beau football.

Et tant que je suis dans ce match France-Angleterre, on a pu voir qu'il n'y avait pas que les arbitres français a parfois être ridicules. Le carton jaune à Ribéry pour avoir soulever son maillot pour dévoiler un message notamment pour rendre hommage à Thierry Gilardi, était des plus grotesques, d'autant plus dans un match amical. Même si je trouve, au risque de paraître politiquement incorrect, qu'on en a beaucoup,voire trop fait suite à la disparition du commentateur de TF1, il y a des limites.

Excitant !





Et c'est parti pour une grosse semaine de natation avec les Championnats de France sélectifs pour les Jeux olympiques.
Je ne suis pas forcément fan de natation (comme spectateur mais j'adore en pratiquant), mais je dois reconnaître une certaine excitation avant ce rendez-vous où les nageurs vont jouer leur destin olympique sur une seule course.

Sans rentrer dans les détails du mode de qualification, en gros, celui qui gagne se qualifie pour Pékin tandis que le deuxième doit réaliser un minima (assez relevé). Et pour le troisième... rien. Ou plutôt beaucoup de tristesse. La fin d'un rêve et sans doute la désagréable sensation d'avoir fait des sacrifices durant des mois voire des années pour rien. Ainsi va le sport de haut niveau où des années de travail peuvent être anéanties par un virage raté, un jour sans, un rhume dévastateur, un stress inhibiteur. Mais c'est aussi ce qui fait le charme de la compétition.

On suivra donc avec attention et émotion les parcours de tous ces nageurs tricolores qui flirtent aujourd'hui avec les meilleurs du monde. Dans le sillage de Laure Manaudou, ils sont aujourd'hui plusieurs à pouvoir rêver de la breloque olympique. A commencer par Alain Bernard, recordman du monde de la
course reine mais encore loin d'être assuré d'un billet olympique tant la lutte s'annonce chaude avec les Gilot, Leveaux ou autre Bousquet, tous capables de profiter de la moindre petite faiblesse de leur leader (finale jeudi). Malheureusement, on parlera sans doute beaucoup durant cette semaine des problèmes de combinaison, les nageurs équipés en Arena ayant l'impression de ne pas partir avec les mêmes chances que leurs adversaires sous contrat avec Speedo et Tyr. Ce dimanche, certains qui n'ont pas eu la chance de pouvoir se procurer "sous le manteau" la combi miracle, proposaient même 5000 euros pour récupérer la fameuse Speedo. Si le problème de la combi est réel, il ne faudrait tout de même pas oublier qu'à l'intérieur, il y a des nageurs.

27/04/2008 22:48
Du journal l'équipe

Cyclisme - VTT - CM - Absalon sans rival






Déjà vainqueur le week-end dernier à Houffalize, en Belgique, le Français Julien Absalon a remporté dimanche la deuxième épreuve de la Coupe du monde de cross-country à Offenburg, en Allemagne. Le champion du monde et olympique s'est imposé avec plus de 50 secondes d'avance sur les Suisses Christoph Sauser et Florian Vogel. Chez les femmes, l'épreuve a été remportée par la Russe Irina Kalentiva devant la Canadienne Marie-Helene Prémont et la Chinoise Ren Chengyuan.

Le classement de la course :
HOMMES
1. Julien Absalon (FRA) 1h58'42"
2. Christoph Sauser (SUI) à 0'51"
3. Florian Vogel (SUI) 0'54"
4. Nino Schurter (SUI) 1'06"
5. Jean-Christophe Peraud (FRA) 1'53"

FEMMES
1. Irina Kalentiva (RUS) 2h00'19"
2. Marie-Helene Prémont (CAN) à 0'33"
3. Ren Chengyuan (CHN) 1'21"
4. Margarita Fullana (ESP) 1'39"
5. Liu Ying (CHN) 1'59"

Le classement général de la Coupe du monde (après deux épreuves) :
HOMMES
1. Julien Absalon (FRA) 500 points
2. Christoph Sauser (SUI) 360
3. Nino Schurter (SUI) 350
4. Jean-Christophe Peraud (FRA) 270
5. Jakob Fuglsang (DAN) 240

FEMMES
1. Irina Kalentieva (RUS) 450 points
2. Ren Chengyuan (CHN) 410
3. Marie-Héléne Pémont (CAN) 360
4. Margarita Fullana (ESP) 300
5. Sabine Spitz (ALL) 225

L'équipe de France de triathlon disputera samedi à Lisbonne les Championnats d'Europe distance olympique. Qu'en attendre ? A priori de belles choses.

Fred Belaubre (en photo, à Embrun alors qu'il était encore licencié à Sartrouville et non à Beauvais comme aujourd'hui), déjà sacré deux fois, aura bien sûr son mot à dire au milieu des cadors qui tenteront de faire la peau à l'Espagnol Gomez. Au regard de la course à pied qu'il a sortie lors d'une récente Coupe du monde, Cédric Fleureton pourrait aussi être proche du top s'il parvient à poser son vélo dans le premier paquet. Tony Moulai, régulier depuis quelques mois, et les deux expérimentés Beauvaisiens Sam Pierreclaud et Steph Poulat, peuvent aussi bénéficier de certaines conditions de course pour entrer dans le top 10. Allez les Bleus !

Chez les filles, Jessica Harrison, Carole Péon et Marion Lorblanchet représenteront nos couleurs. Jessica et carole, auteurs d'une belle saison 2007, auront probablement un coup à jouer dans une course a priori très
ouverte derrière la Portugaise Vanessa Fernandes qui devrait comme d'habitude caracoler en tête. Huitième dimanche dernier en Afrique du Sud, Marion peut elle aussi sortir une grosse course, condition indispensable de toute façon pour espérer aller chercher un troisième billet olympique pour la France, seule condition a priori pour elle de voir Pékin, les deux premiers billets étant destinés quasi à coup sûr à Jessica et Carole. Allez les BleuEs !

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A suivre du côté des sports de raquette, le British Open de squash. Greg Gaultier, n°2 planétaire et tenant du titre, ainsis que Thierry Lincou, n°5 mondial, ancien n°1 et ex-champion du monde, seront nos deux plus beaux atouts, à Liverpool. Greg devrait rencontrer le n°1 mondial égyptien Amr Shabana en demie tandis que Titi aura lui un match corsé dès le 2e tour face au jeune Ramy Ashour, lui aussi égyptien.
Chez les filles, Isabelle Stoehr devait d'abord jouer ce jeudi un dernier tour de qualif avant d'entrer dans le grand tableau.

Enfin, en tennis de table, Damien Eloi et Carole Grundisch tenteront ce week-end de se qualifier pour les Jeux olympiques lors d'un ultime tournoi de qualif, à Budapest. Ils pourraient rejoindre Patrick Chila, Christophe Legoût et Xian Yi Fang déjà qualifiés. Je ne vais pas rentrer dasn les détails du mode de qualif car c'est inbitable, mais pour résumer, c'est du quasi sûr pour Damien et du largement envisageable pour Carole.

Déjà sacré en 2005 et 2006, Frédéric Belaubre a ajouté samedi un troisième titre européen sur la distance olympique (1500m de natation,40km de cyclisme, 10km de course à pied) en s'imposant à Lisbonne. A 28 ans, le sociétaire de Beauvais, triple champion de France (2004, 2006, 2007), médaillé de bronze des Mondiaux en 2007 et cinquième des Jeux à Athènes en 2004, se place plus que jamais comme l'un des grands favoris pour le titre olympique, dans trois mois à Pékin.

Le triomphe français, déjà amorcé plus tôt dans la journée par les titres juniors d'Emmie Charayron et de Vincent Luis, est complété par la deuxième place de Tony Moulai (Poissy) et la cinquième de Stéphane Poulat (Beauvais). Un résultat d'ensemble dû en grande partie à un formidable travail d'équipe avec la présence des trois Tricolores dans une échappée décisive à sept lors du parcours vélo conclu avec plus d'1'30'' d'avance sur les poursuivants, dont le grand favori espagnol Javier Gomez, piégé et finalement septième.

A noter que le podium est complété par Olivier Marceau. S'il court désormais sous les couleurs suisses, Marceau fut surtout le premier et toujours unique Français sacré champion du monde, en 2000, à Perth, le même week-end où un certain Frédéric Belaubre remportait le titre mondial juniors...

Classement
1. Belaubre, 1'53''03
2. Moulai, à 20''
3. Marceau (SUI), à 51''
4. Raelert (ALL), à 52''
5. Poulat, à 53''
...
7. Gomez (ESP), à 1'42''
14. Fleureton, à 2'27''
37. Pierreclaud, à 5'32''

http://sport.france2.fr/stade2/?date=2008/05/11&id_article=1049

Alors comme ça, Oscar Pistorius va pouvoir envisager de participer aux Jeux olympiques. Si ça vous a échappé, Oscar Pistorius est un athlète sud-africain amputé des deux jambes et équipé de prothèses ultra-modernes qui lui permettent de courir le 400m en 46''46. Il devra pour voir Pékin, réaliser les minimas de la Fédération internationale à savoir 45''95. Depuis plusieurs années, il mène un combat pour pouvoir s'aligner dans les mêmes compétitions que les valides et non plus se contenter des épreuves handisports. Le problème, c'est qu'il semblerait que ses prothèses lui procurent quelques avantages sur le 400m, sa course. Si Pistorius peine à se mettre en route, il parvient en revanche à maintenir sa vitesse en fin de course en raison de l'absence d'acide lactique dans les muscles notamment.

Qu'en penser ? Il y a d'abord la vision politiquement correcte genre : "c'est formidable pour le combat des handicapés enfin considérés comme les autres". Certes. Evidemment, difficile "d'accuser" ou même d'être "discourtois" avec un mec qui a perdu ses deux jambes. ça ne se fait pas... Mais, au-delà de cet aspect, on peut aussi se demander à quel niveau fixer la limite et si une telle décision ne risque pas à long terme d'engendrer des Steeve Austin (souvenez-vous, c'était l'homme qui valait trois milliards, équipé de la tête aux pieds d'électronique... ah toute notre jeunesse...). Perso, je serai plutôt dans le seconde façon de penser. Mais je suis comme toujours prêt à entendre tous les arguments des gens qui trouvent cette décision légitime.

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  VTT-Cross-Country (M): Absalon perd son maillot arc-en-ciel
  22/06/2008-[16:34] - Sport.fr
  
  
  Quadruple champion du monde en titre de cross-country, Julien Absalon n’a pas réussi la passe de cinq, dimanche, en Italie. Sur le parcours de Val di Sole, le Français, dont l’objectif principal cette saison demeure les Jeux Olympiques de Pékin, s’est effondré en fin de course et laissé le Suisse Christoph Sauser, son dauphin en 2006 et 2007, lui ravir son maillot arc-en-ciel.
  

VTT - ChM-Cross-country - Absalon perd son titre




Quadruple champion du monde en titre, Julien Absalon a perdu sa couronne mondiale de cross-country dimanche. Sur le circuit de Val di Sole, en Italie, le titre est revenu à Christoph Sauser, médaillé d'argent en 2006 et 2007. Le Suisse, leader du classement général de la Coupe du monde, devance deux compatriotes, Florian Vogel et Ralph Naef. Sauser a mené la course de bout en bout, d'abord en duo avec Vogel, avant de faire cavalier seul dès la fin du troisième tour.

Un temps en course pour le podium, Absalon, qui défendra son titre olympique à Athènes, a abandonné, expliquant sa contre-performance par un «coup de chaud». Le Français a été gêné par un problème mécanique dans la première partie de course. «Je me suis concentré là-dessus, a-t-il déclaré ensuite, et je ne me suis pas suffisamment hydraté.» Le meilleur Tricolore, Cédric Ravanel, ne s'est classé que 22e. L'équipe de France termine donc ces Mondiaux 2008 avec une seule médaille, l'argent d'Arnaud Jouffroy chez les juniors. (Avec AFP)

Le classement de la course :
1. Christoph Sauser (SUI) 1'58"26
2. Florian Vogel (SUI) à 2'55"
3. Ralph Naef (SUI) à 4'20"
4. Liam Killeen (GBR) à 4'43"
5. Fredrik Kessiakoff (SUE) à 4'48"
6. Christoph Soukup (AUT) à 5'08"
7. Roel Paulissen (BEL) à 5'40"
8. Inaki Lejarreta Errasti (ESP) à 6'04"
9. Moritz Milatz (ALL) à 6'52"
10. Oliver Beckingsale (GBR) à 6'58"
...
22. Cédric Ravanel (FRA) à 9'58"
Abandons : Julien Absalon (FRA), Jean-Christophe Péraud (FRA)

25/06/2008 14:47
Cyclisme - ChF - Les ambitions de Chavanel




Les Championnats de France débutent jeudi avec le contre-la-montre, la course en ligne ayant lieu dimanche, et Sylvain Chavanel arrive en terre bourguignonne avec de grandes ambitions dans les deux épreuves. Fort de ses cinq victoires depuis le début de la saison, l'aîné des frères Chavanel pourrait bien être le premier à réaliser le doublé.

«J'ai plus la tête à la course en ligne qu'au chrono, précise le coureur de la Cofidis. Le chrono, je ne l'ai pas préparé car je sais que j'ai les capacités de bien faire et parce que quand vous sortez du Tour de Suisse (ndlr : qu'il a quitté deux jours avant terme pour parfaire sa préparation), vous êtes prêts pour ça. En fait, je veux bien faire aux deux épreuves. Je ne peux pas négliger le chrono car ça me servira en vue du Tour de France, même si j'ai déjà été deux fois champion de France (2005, 2006) et que ça serait du bonus».

«Mais après, je me dis aussi pourquoi pas le doublé ? Le chrono et la route la même année, ça n'a jamais été fait et ça me trotte dans un coin de la tête, ajoute-t-il avec gourmandise. Cela va être très difficile, car le parcours (dimanche) ne semble pas très dur, ça va se jouer à la tactique. Et puis, beaucoup de Français sont en forme, on l'a vu récemment. Alors cela va être très ouvert.»

Pour lui contester cette suprématie sur le contre-la-montre, Benoît Vaugrenard (Française des jeux) et Dimitri Champion (Bouygues Telecom) devraient être les principaux animateurs de ce chrono de 43,2 km. Vaugrenard, le tenant du titre, s'est montré discret lors du Tour de Suisse, peut-être parce qu'il pensait déjà à comment conserver son maillot tricolore. Quant à Champion, deuxième l'an dernier, «cela fait un mois, depuis le Tour de Catalogne, qu'il ne fait que du travail spécifique en vue du chrono», affirme Christian Guiberteau, l'un de ses directeurs sportifs. Christophe Moreau (AG2R), 37 ans, tenant du titre de la course en ligne, s'alignera sur le contre-la-montre mais sans réelle ambition.

Chez les femmes, Jeannie Longo, 50 ans en octobre, sera candidate à un 27e titre sur route et un 8e sur
le chrono (le dernier date de 2006). Pour lui disputer ce titre et le ticket pour les Jeux olympiques de Pékin, Edwige Pitel, vainqueur en 2005, et Maryline Salvetat, lauréate en 2007. (Avec AFP)

Le programme :
Jeudi :
09h30 : contre-la-montre dames élite et espoirs (circuit de 22,100 km)
14h30 : contre-la-montre messieurs élite (circuit de 43,200 km)
Samedi :
09h15 : Championnat de France sur route dames élite et espoirs (six tours de 18,4 km, soit 110,4 km)
13h30 : Championnat de France élite amateurs (neuf tours de 18,4 km, soit 165,6 km)
Dimanche :
10h45 : Championnat de France élite professionnel (13 tours de 18,4 km, soit 239,2 km)

Jeannie Longo (49 ans) (championne de France du contre-la-montre): «Je ne pensais pas que je ferais une telle différence sur un parcours si court et assez technique. J'étais pessimiste jusqu'à récemment car j'avais été victime d'une mauvaise chute il y a trois semaines au Canada, mais c'est revenu petit à petit. Mon objectif, c'était de représenter la France au jeux Olympiques. Maintenant, prétendre à un podium, ça va
vraiment être dur. Si je finissais dans les cinq premières à Pékin, je serais déjà contente. (A propos de son 53e titre) Ce n'est pas une émotion particulière, par contre il y a plus d'émotion par rapport au fait que cette victoire me permet d'aller aux jeux Olympiques.»

Maryline Salvetat
(2e et championne de France sortante): «Cela ne va pas m'empêcher de dormir d'avoir été battue par Jeannie. Je savais bien qu'elle allait m'atomiser sur ce type de parcours. L'an dernier, le parcours bien plus technique m'avantageait. Là, Jeannie était au-dessus du lot. Quand j'ai passé la ligne, j'avais mal partout, j'ai donné le maximum. Le maillot ne m'était tout simplement pas destiné. Il faut savoir reconnaître la valeur des gens.»

Edwige Pitel (3e): «Je savais que Jeannie s'était beaucoup entraînée cet hiver et qu'elle allait arriver fort aux Championnats de France. Moi je me suis blessée cet hiver, je n'ai pas pu m'entraîner correctement. J'ai seulement trois mois d'entraînement dans les jambes, je ne suis pas au niveau des années précédentes. (A propos de la sélection olympiques) Ce serait logique que ça soit nous trois (Longo, Salvetat et elle-même) qui allions aux Jeux.» (AFP)


Cyclisme - ChF (H) - Et de trois pour Chavanel !




Les championnats de France du contre-la-montre ont consacré des multi-récidivistes, ce jeudi à Semur-en Auxois. Peu après la victoire de l'inoxydable Jeannie Longo (49 ans...), Sylvain Chavanel (Cofidis, Photo L'Equipe), déjà vainqueur cette épreuve en 2005 et 2006, a repris «son» bien en 53'15''. De quoi (presque) lui donner des regrets : «C'est vrai que j'ai un peu de regret par rapport à l'an dernier car j'aurais peut-être pu faire quatre d'affilée...» En terre de Bourgogne, Chavanel a pris de l'avance dès le premier temps intermédiaire, pour ne jamais la perdre. «Il fallait bien que je conforte mon statut de favori, poursuivait le coureur de la Cofidis. J'ai déjà gagner avec plus d'écart mais là, une minute et vingt secondes d'avance sur le deuxième, c'est très bien vu le type de parcours, avec peu de changements de rythme.»

Cyclisme - ChF - CLM (F) - Longo, l'irréductible



Jeannie Longo-Ciprelli
(Team Pro Féminin Les Carroz) est encore au top. À 49 ans, elle a remporté le contre-la-montre des Championnats de France, jeudi en Bourgogne, en devançant Maryline Salvetat (Midi-Pyrénées) et son
équipière Edwige Pitel. Sacrée en 2006, deuxième de l'épreuve l'an dernier, Longo s'est ainsi adjugé son 53e titre. Impressionnant.
Elle est encore la plus rapide. Avec une bonne minute de marge, l'affamée Jeannie Longo s'est offert un nouveau titre, prenant par la même occasion sa revanche sur Maryline Salvetat, victorieuse l'an dernier.
En 31'16", et avec 1'08" d'avance sur sa dauphine, Longo a maîtrisé les débats pour glaner son huitième sacre national dans cette discipline.

Cerise sur le gâteau, elle obtient sa place pour les JO, son but principal. La sélection française n'est pas encore officiellement arrêtée, mais dur d'imaginer que la Grenobloise, quintuple championne du monde et médaillée d'or olympique (1996), n'y figure pas.

Classement du Championnat de France de contre-la-montre femmes:

1. Jeannie Longo (Les Carroz), les 22,100 km en 31'16"
(moyenne: 42,409 km/h)

2. Maryline Salvetat (Midi-Pyrénées) à 1'08"
3. Edwige Pitel (Les Carroz) 1'57"
4. Julie Krasniak (Lorraine) 2'29"
5. Karine Gautard (Vienne Futuroscope) 2'50"
6. Elodie Touffet (Gauss RDZ Ormu) 3'06"
7. Jennifer Fischer (Alsace) 3'26"
8. Emmanuelle Merlot (Vienne Futuroscope) 3'28"
9. Christel Robin (Côte d'Azur) 3'29"
10. Julie Augizeau (Pays de la Loire) 3'31"

Cyclisme - ChF (F) - Longo encore et toujours




Et de 54 ! Jeannie Longo (Photo L'Equipe)
a décroché un nouveau titre de championne de France en s'adjugeant la course en ligne lors des Championnats de France disputés à Semur-en-Auxois. Elle a devancé Christel Ferrier et Edwige Pitel.
Longo, 49 ans, s'est échappée dans le 5e des six tours de circuit (110 km) pour s'imposer en solitaire, avec 3'06'' d'avance sur ses poursuivantes. Deux jours après avoir remporté le titre lors du contre-la-montre (le sixième doublé de sa carrière), Longo a certainement gagné sa place pour les JO, même si le nom des trois
sélectionnées ne sera toutefois officialisé qu'après les Championnats de France.

Les Jeux ne semblent en tout cas pas signer la fin de sa carrière : «Je ne vais pas me préparer en pensant à quelque chose comme ça (la retraite). On en reparlera, mais il y a des Mondiaux en fin d'année et des courses de fin de saison sympas que j'ai envie de faire dans ma région.» En forme, Longo a également confiance en elle et son état de forme qu'elle explique par son expérience : « J'ai fait une quinzaine de tentatives de record de l'heure, des Tours de France... L'organisme n'oublie pas les choses comme ça, il a une mémoire physique qui est toujours là et qui fonctionne. C'est comme un prix Nobel: même après son prix Nobel de maths, il reste bon en maths s'il continue à travailler.» (avec AFP)

C'est désormais officiel. Sauf incident ou blessure, Jeannie Longo, 49 ans, participera à Pékin à ses septièmes Jeux Olympiques. La Grenobloise, qui doublera course en ligne et contre-la-montre, est l'une des trois titulaires de l'équipe de France dont les noms ont été annoncés lundi par la Fédération française de cyclisme (FFC), avec Cristel Ferrier-Bruneau et Maryline Salvetat. La championne olympique d'Atlanta, qui vient de signer le doublé contre-la-montre et course en ligne aux récents Championnats de France de Semur-en-Auxois, a participé à toutes les éditions des J.O. depuis l'inscription du cyclisme féminin au programme...


Le choix de la FFC laisse de côté Edwige Pitel, présente aux J.O. d'Athènes et candidate à une nouvelle titularisation. «Si Cristel Ferrier-Bruneau a moins d'expérience, ses performances au niveau national et son beau championnat de France (2e derrière Longo, NDLR) ont fait pencher la balance», a expliqué le directeur technique national, Patrick Cluzaud, avant d'ajouter : «en France, une est au-dessus et s'impose, c'est Jeannie Longo.» La sélection de la FFC reste à valider par la Commission nationale du sport de haut niveau le 21 juillet. (Avec AFP)

La sélection route pour Pékin :
Course en ligne : Christel Ferrier-Bruneau (Lot-et-Garonne), Jeannie Longo (Les Carroz), Maryline Salvetat (VSLL Castres)
Contre-la-montre : Jeannie Longo, Maryline Salvetat


Jeannie Longo
Jeux Olympiques.- Course sur route: 1re (1996), 2e (1992) ; Contre-la-montre: 2e (1996), 3e (2000) ; Poursuite: 5e (1992).

Championnats du monde.- Course sur route: 1re (1985, 1986, 1987, 1989, 1995), 2e (1981, 1993), 3e (2001) ; Contre-la-montre: 1re (1995, 1996, 1997, 2001), 2e (2000), 3e (1994) ; Poursuite: 1re (1986, 1988, 1989), 2e (1984, 1985, 1987), 3e (1981, 1982, 1983) ; Course aux points: 1re (1989)

Tour de France féminin: 1re (1987, 1988, 1989)

Record de l'heure (ancienne formule): 48,159 km, le 26/10/1996, à Mexico